Logement ouvrier indépendant à Oostkapelle

Adolescente, Djolien rêvait déjà de la maison où elle vit actuellement avec son époux et ses enfants. Elle se sent tellement bien dans cette habitation d’ouvrier qu’elle n’a plus besoin de vacances.

occupant(s): Djolien et Bas
type de maison: maison ouvrière indépendante
surface habitable: 170 m²

Clous rouillés

Ce lieu qui fait le bonheur de Djolien (dont le nom fait effectivement référence à la déchirante Jolene de Dolly Parton. « Mais tout le monde le prononce à la hollandaise, c’est pourquoi mes parents ont choisi au dernier moment l’écriture phonétique. ») 365 jours par an n’est pas non plus une simple maison. C’est la demeure de ses rêves, devant laquelle elle passait régulièrement à vélo quand elle était plus jeune pour aller chez le vétérinaire. « À l’époque, je m’écriais souvent: Oooh, quelle belle maison! Je suis une passionnée d’animaux et j’adore les fermettes. Même s’il s’agit ici d’un logement ouvrier, il a des airs de fermette avec ses volets et ses tuiles bleu fumé. « N’y pense même pas », m’a averti ma mère lorsque la bâtisse a été mise en vente. L’extérieur était complètement différent, la grange – qui était autrefois l’abattoir où tout le village venait faire tuer ses poulets – était sérieusement délabrée. Mais lorsque j’ai passé la porte et que j’ai aperçu le carrelage d’origine, cela m’a rendue folle. L’accès à l’étage se faisait au moyen d’une échelle. Il y avait des murs en panneaux mous et rien n’était isolé, on voyait à travers les voliges. Mais la base était en ordre, la cuisine et la salle de bains étaient acceptables, je trouvais cela très charmant! La maison comportait encore de nombreux éléments authentiques: des portes à panneaux, des poutres au plafond, de jolis chambranles et des parquets en bois, certains avec des marques sombres de clous rouillés: pendant la guerre, les Allemands ont bombardé la digue et la maison est restée sous l’eau. »

Nouveau rêve

Quand Bas rentre à la maison et qu’il voit que la déco de l’appui de fenêtre a changé, il sait ce que cela signifie: encore une de ces journées! « Notre maison est en perpétuel mouvement », explique Djolien, qui ne trouve rien de plus amusant que de déplacer les meubles et de revendre ses accessoires sur le site Marktplaats pour en acheter d’autres tout aussi charmants. « Ce besoin de tout réorganiser remonte à mon enfance, et Liv en a hérité. La semaine passée, elle m’a demandé: « Maman, quand allons-nous changer ma chambre? Cela fait deux semaines que c’est la même chose. » Quand je déplace mes aromates dans la cuisine, elle fait pareil dans sa petite cuisine Ikea. » Sa passion pour la décoration intérieure a poussé Djolien à quitter son travail pour s’atteler à un nouveau rêve: gagner sa vie comme styliste d’intérieur et, qui sait, peut-être à l’avenir avoir une boutique de décoration. « Maintenant que la maison de mes rêves est terminée, je peux me mettre à travailler pour les autres. »

Source: vtwonen 13 | Photographie Henny Belkom