Maison de canal à Amsterdam
Caroline van Velze, directrice artistique, adore les tons sombres et chaleureux. Sa fille Feline apprécie davantage un style frais. Les décorations de la maison monumentale parlent d’elles-mêmes. Un mélange intéressant.
Héritage des années 70
« Notre chambre avec son coin bureau est une pièce qui, en termes d’atmosphère, me correspond à 100% », déclare Caroline en s’asseyant dans son siège favori, derrière le bureau de son père. « J’aime les tons noir, gris foncé, brun, or et cognac. Probablement un héritage qui me vient de l’ancien aménagement de style années 70 de chez mes parents. Si la chaise sur laquelle je suis assise est verte aujourd’hui, c’est à cause des tableaux de ma sœur et moi que ma mère a peints. Le vert est donc devenu une couleur d’accentuation. »
Pas sans un gros pull
Caroline et Jan ont tous deux grandi dans la région du Zaan. En 1997, alors qu’ils cherchaient une maison dans le centre d’Amsterdam, leur regard a vite fait de se poser sur ce bâtiment en bordure de canal en plein centre. Ils étaient les premiers à visiter la maison. « C’était la maison de nos rêves, mais je pensais que nous ne serions pas en mesure de nous l’offrir. Nous avons malgré tout fait une offre qui, à notre grande surprise, a été acceptée. Il n’empêche que cela nous a coûté très cher et que nous n’avions plus d’argent pour une rénovation. L’immeuble monumental n’était pas en très bon état à l’époque et nécessitait vraiment une rénovation. La maison avait pourtant tout ce qu’il fallait mais elle était vieille et sale. Il y avait en plus d’énormes trous près des fenêtres que nous avons rebouchés avec du ruban adhésif, tout comme les vitraux qui étaient cassés. Les sept premières années où nous habitions ici, les amis et la famille qui venaient nous rendre visite emmenaient d’office avec eux un gros pull », raconte en riant Caroline assise à la table de cuisine du rez où règne désormais une température agréable.
Source: vtwonen 11-2016 | Photographie Dana van Leeuwen | Stylisme Zuiver (design team) | Texte Merel van der Lande