Maison de rangée rénovée dans une charmante ruelle
C’est dans l’ouest du pays que Marina a emménagé avec son compagnon Jochem, bien loin de ses chères racines champêtres: ‘J’ai quitté mon boulot et nous avons acheté un immeuble en ruine à Haarlem.’ Une grande première pour elle en termes de rénovation.
Plus petit et plus cosy
Marina: ‘J’ai toujours dit que l’ouest n’était pas pour moi. J’ai fait mes études à Wageningen, une ville accueillante où j’ai aussi résidé pendant neuf ans et j’ai grandi au cœur de la campagne verdoyante où mes parents possédaient une exploitation laitière. Mais Jochem et moi rêvions d’une maison à nous car nous en avions assez des allers-retours incessants et nous voulions franchir une nouvelle étape. Il travaillait à Amsterdam, une ville qui l’attirait beaucoup. Quant à moi, je voulais quelque chose de plus petit et de plus cosy. Nous avons trouvé à Haarlem une vieille maison de rangée dans une sympathique ruelle. Il y avait beaucoup à faire mais j’en avais envie. J’adore bricoler. La simple idée de rénover ma propre maison était un défi pour moi. Avec le recul, l’idée que je m’en faisais était peut-être un peu trop romancée!’
Une chance inespérée
‘Le plafond a été enlevé, les murs ont été démolis: bref, tout ou presque a changé. L’entrepreneur avait calculé qu’il aurait besoin de cinq semaines, un délai qu’il n’a bien évidemment pas pu tenir. Il est parfois bon de ne pas tout savoir à l’avance. En tout, la rénovation nous a pris trois mois et demi. J’étais sur place tous les jours, généralement dès huit heures du matin. J’ai fait du ponçage, de la démolition et j’ai réglé aussi beaucoup de choses. Nous avons eu la chance de pouvoir être hébergés par l’oncle de Jochem. Il s’est tellement bien occupé de nous. Cela m’a aidé à surmonter les travaux. Parce que vous êtes inévitablement confrontés à des imprévus. Par exemple lorsque j’étais en train de démanteler le lambris du mur et que j’ai subitement passé à travers le plancher! Le sous-plancher en bois était complètement pourri. Les ouvriers ont dû bien rire.’
Source: vtwonen 13-2016 | Photographie Peggy Janssen | Texte Linda Sigmond