Séjour chez des Belges à Caballito De Mar
Parfois, on a tout simplement envie de ne rien faire. C’est-à-dire: de se baigner, se sécher au soleil, faire bonne chère et (enfin) lire un bouquin, … Et répéter cela en boucle. Juste pour quatre ou cinq jours. Recharger ses batteries, comme on dit. C’est ce que nous avons fait à Caballito De Mar, dans la localité espagnole de Benissa. Nous y avons paressé. Encore et encore. Et cela nous a fait un bien fou! D’ailleurs, nous en reprendrions bien un peu!
« Angels gather here »
Départ en train vers Zaventem. Retard. Problèmes de valises. Cohue. Atterrissage à Valence. Voiture de location en direction des montagnes de Benissa. Coup de fil en panique pour prévenir que nous serions très en retard et que nous n’arriverions qu’après minuit. Une douce voix à l’autre bout du fil nous apaise en nous disant qu’il n’y a pas de souci et que quelqu’un nous attendra.
Il fait nuit noire et, sur le mur peint à la chaux blanche, nous sommes accueillis par un petit panneau indiquant « Angels gather here ». Nous longeons des palmiers qui bruissent au vent, passons devant, non pas une, mais deux piscines et arrivons à notre chambre. « Le petit-déjeuner est servi à partir de 9h30 ». Voilà des gens comme nous les aimons: la grasse matinée! Et nous ne pouvons pas attendre que le soleil se lève.
Comme dans les bouquins
L’odeur du café frais, des crêpes et des œufs au bacon nous attendent. Nous prenons place autour de la longue table, à côté d’un couple de Belges qui sont des habitués de Caballito: « nous nous sommes mariés ici ». À la lumière du jour, nous comprenons immédiatement pourquoi. Waouh. Comme dans les bouquins: un endroit paradisiaque, zen, chaleureux, accueillant, magnifique, apaisant et assourdissant de silence. On ne l’entend évidemment pas dans les livres, mais qu’est-ce qu’il y fait calme!
Après le petit-déjeuner commence l’agréable farniente en boucle. Sur le bord de la piscine, sous une paillote semblable à celles que l’on peut voir sur ces photos d’Instagram à en rendre jaloux plus d’un. Entre-temps, nous allons chercher dans la cuisine commune une boisson dans le honesty fridge (vous inscrivez votre nom et la boisson que vous prenez dans le frigo, tricher est mauvais pour le karma). Des détails amusants.
Des secrets bien gardés
Au cas où rester oisif vous ennuie, la maîtresse des lieux Nina (une Anversoise !) sort son carnet: une mine de conseils, de secrets bien gardés et de bonnes adresses. Le tout égayé de ses dessins et croquis. Nous partons donc pour l’après-midi faire du SUP (stand up paddle) dans une petite ville côtière toute proche. L’air marin nous ouvre l’appétit et nous nous retrouvons au Bar La Cabana (un bar de plage qui appartient lui aussi aux propriétaires du Caballito) où nous nous régalons d’une série de tapas espagnols et thaïlandais. Avec vue sur la mer et les palmiers ondoyants. Nous méditons à voix haute sur une résidence permanente à Benissa.
Le farniente a malheureusement une fin. Dès l’aube, nous reprenons notre voiture de location direction Valence munis d’un panier-repas préparé par Nina, d’une bonne dose de vitamine D et avec plein de chaleur dans nos cœurs. Cohue. Problèmes de valises. Retard. Train à Zaventem. À bientôt petit paradis!
Côté pratique
Caballito De Mar est facilement accessible depuis Alicante ou Valence. Une voiture de location est recommandée car l’hôtel est assez isolé dans les montagnes. Plus d’infos sur www.caballito.be.
Texte: Isa Naeyaert