Un appartement années 30 à Amsterdam

Des murs noirs, des squelettes, des animaux en peluche et une impressionnante collection de couteaux… Mais aussi beaucoup de bois blancs et clairs et du magnolia en fleurs! Cet intérieur plein de contrastes est aussi  passionnant qu’un bon roman policier.

Maison sauvage

Si Boris était un personnage dans un épisode de la série The Killing, la vue de sa maison mettrait sans doute la puce à l’oreille de la détective Sarah Lund. En entrant, tout semble encore clair et aéré, mais à peine entré dans le salon sombre, on se retrouve nez à nez avec des oiseaux empaillés, des poissons et des insectes. A l’étage,  une peau d’ours. Et contre un mur noir, les crânes d’un cheval, d’un orignal, d’un crocodile et d’un sanglier. « Je collectionne toutes ces choses depuis que je suis tout petit. Bien sûr, ma mère me confisquait régulièrement mes trouvailles, mais elle avait presque tout conservé et j’ai pu récupérer ma collection à l’âge adulte. »

Tout doit partir

J’ai eu un coup de foudre pour cette maison. C’était un logement social, qui avait été habité par la même locataire une vie durant. Je suis le deuxième propriétaire! Cela se voyait: tout était vieillot et la vieille dame avait beaucoup fumé dans la maison. Il y avait donc quelques travaux à faire, mais le prix était intéressant. Le jour où j’ai reçu les clés, j’ai tout vidé. Je n’ai conservé que les murs porteurs. J’ai desssiné les nouveaux plans moi-même et quatre ouvriers se sont chargés des travaux dans le mois.”

Source: vtwonen spécial visites guidées 2015 | Photographie Jansje Klazinga | Texte Merel van der Lande