Visite d’une ancienne laiterie à Nijeveen
Pour ce qui est de l’architecte d’intérieur Marieke Rusticus, ce n’est pas grave si les styles s’opposent un peu. Cela tombe bien, puisque son loft dans une usine au milieu de la cambrousse hollandaise est tout sauf classique.



D’un quartier résidentiel à une laiterie
« Savoir si nous allions habiter ici ou non a relevé du suspense », raconte Marieke Rusticus. Une maison comme celle-ci avait toujours été un rêve pour la designer, mais son mari Eddy éprouvait des difficultés à quitter son Zwolle bien aimé. « Nous vivions auparavant dans un quartier Vinex, rien à voir avec ici. Nous y avons vraiment passé de bons moments et la maison correspondait à la phase de vie que nous traversions à l’époque, mais au bout de douze ans, j’en avais fait le tour. »




Histoire de coins
La laiterie avait une bonne base, mais un espace ouvert aussi grand nécessite un agencement bien pensé. Vu l’absence de murs au rez-de-chaussée, Marieke a créé une ambiance à l’aide de petits coins. En utilisant des meubles bas comme une banquette ou un îlot de cuisine mobile pour séparer les pièces, une séparation naturelle a vu le jour sans donner l’impression de confusion. « Avec des matériaux tels que le rotin, le bois et le textile, j’apporte à l’ensemble un peu de douceur, un pendant plus chaleureux à la froideur de l’acier et du béton. »




Base brute
Marieke puise principalement son inspiration auprès des gens et de leurs activités. « Lorsque je réalise un plan intérieur pour Dames van Rusticus Styling avec ma collègue Myrle, la première entrevue occupe toujours une place centrale. Nous plaisantons souvent en disant que cela ressemble plutôt à un entretien approfondi vu les innombrables questions que nous posons. C’est toutefois important car je reste persuadée qu’un intérieur est le reflet de ses habitants. Apprendre à bien connaître les gens est par conséquent indispensable pour nous. » Quand on lui demande si elle se connaît déjà un peu, elle répond: « Regardez tout autour de vous. La base est brute, c’est comme cela que je me vois, mais les objets qui s’y trouvent sont doux, accessibles et agréables. »
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Source: vtwonen 09-2019 | Stylisme Sabine Burkunk, Buro Binnenhuis| Photographie Hans Mossel